Si les cyber-risques font partie des principales préoccupations des entreprises, d'autres opportunités émergent, à l'image des couvertures liées à la fraude ou aux actions de groupe.
Journaliste
Nos principaux partenaires sont aussi nos premiers prédateurs », affirmait, le 18 décembre, le député PS Jean-Jacques Urvoas, à l'initiative de la proposition de loi sur le secret des affaires, lors de la remise d'un rapport sur le sujet. L'espionnage industriel et les attaques malveillantes sont protéiformes et les entreprises européennes passent encore au compte-gouttes à l'étape de la souscription d'une assurance contre la cybercriminalité. Un domaine qui recèle un potentiel de développement important pour les assureurs. Ces derniers donnent la dernière touche à leurs offres. « Nous avons sur les cyberrisques une capacité de 350 M€ en France et de près de 1 Md€ dans le monde. On réalise par ailleurs pour certaines entreprises des audits de vulnérabilité des services informatiques, à la manière de ce que l'on pouvait pratiquer dans les prémices de la couverture des pertes d'exploitation », explique Marc Michoulier, directeur général adjoint de Marsh. FM Global a pour sa part développé une couverture cyber qui considère les données informatiques comme un bien physique : « Les pertes de données sont couvertes même en cas d'attaque par un virus », atteste Loïc Le Dréau, directeur de la souscription pour l'Europe du Sud. Zurich Insurance n'est pas non plus en terrain inconnu, ayant lancé son produit "Numerisk" dès 2011 en France. « Il a été souscrit notamment par un grand assureur de la place et de grands noms du CAC 40 », affirme Anne Charon, PDG France.
Cyberattaques massives
En 2014, les acteurs...