Comment s’orienter parmi les nombreuses offres de garanties perte d’exploitation ?
L’assurance perte d’exploitation ne s’achète pas d’un claquement de doigt. Il convient que l’entreprise ait préalablement mené une identification et évaluation de ses risques puis une analyse d’impact sur l’activité. Il est également nécessaire de vérifier l’adéquation des mesures et moyens de prévention mis en œuvre pour limiter le potentiel de survenance et de développement d’un élément perturbateur. Quelle que soit la taille de l’entreprise, chacun peut mener cette démarche à sa mesure. En effet, l’objet de l’assurance perte d’exploitation n’est ni plus ni moins que d’externaliser le financement de la mise en œuvre des mesures du plan de continuité de l’activité. En respectant cette démarche, la définition des événements et objets à couvrir sera plus aisée. En particulier, il est judicieux de se poser ces questions : a-t-on besoin d’une garantie perte d’exploitation anticipée liée à la conduite d’un projet ou consécutive à des dommages matériels subis par l’outil de travail ? Ou bien d’une garantie perte d’exploitation sans dommage matériel ? De même, les choix de la période d’indemnisation et de la limite contractuelle d’indemnité seront plus évidents. C’est la combinaison de ces approches techniques qui permet d’acheter une bonne assurance des pertes d’exploitation.
La garantie perte d’exploitation a la réputation d’être chère, qu’en est-il dans la pratique ?
En fait, toute assurance peut être considérée comme « chère » avant la survenance d’un sinistre, mais l’assurance n’est pas qu’une simple ligne du compte de charges, c’est avant tout l’outil financier...