Spécialisé dans le transport d’œuvres d’art, le groupe Chenue s’impose comme un logisticien en France et à l’international reconnu par les assureurs. Il capitalise sur quatre entrepôts innovants et offre des prestations à la carte à sa clientèle : grandes entreprises, musées, et collectionneurs privés. L’entreprise mise sur le système de protection incendie par hypoxie pour préserver l’intégrité des œuvres stockées.
C’est l’histoire d’une entreprise fondée en 1760, à l’origine pour le service de la reine de France, afin d’effectuer l’emballage et le transport des layettes royales. « Dans le métier du transport d’œuvres d’art, l’acronyme Olec (ouvrier layetier emballeur qualifié) domine aujourd’hui », observe Benoît Roimier, directeur général du groupe Chenue. Il fait partie des transporteurs spécialisés disposant de moyens d’entreposage importants : une superficie totale de 80 000 m2 répartie en quatre entrepôts. Trois en région parisienne (boulevard Ney, Plaine-Saint-Denis, Le Bourget) et un à Nice. Outre le hard service exposition, activité ciblée sur les services d’exposition et d’événements, les grands comptes et l’entreposage constituent le second pilier de la stratégie du groupe. « On retrouve tous les métiers de la restauration derrière l’entreposage des œuvres », note le directeur général. À l’instar d’un commissionnaire de transport, l’activité internationale est structurelle à son cœur de métier. « Les œuvres sont amenées à se déplacer de France vers l’étranger et inversement. Nous travaillons avec un réseau de partenaires qui ont la casquette de fournisseurs et de clients », pointe le dirigeant. Le groupe a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2024, dont 50 % avec les musées. La route domine le transport d’œuvres d’art pour des raisons de sécurité et de respect des délais d...