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Cette année, les RVS n’auront pas réservé de grandes surprises. En effet, les tendances de marché se confirment : rationalisation des cessions par les cédantes, capacités en surabondance, et pression tarifaire toujours à la baisse mais tendant à ralentir.
« Nous tablons sur des perspectives négatives sur les douze à dix-huit prochains mois, indique Stanislas Rouyer, associate managing director de Moody’s. Cependant, cette baisse des tarifs ralentit car les capitaux alternatifs arrivent aux rendements minimum espérés. » Du côté de chez Scor, dont la note vient d’être relevée à AA- par Standard & Poor’s, Denis Kessler estime lui aussi que les « capitaux alternatifs ont atteint le maximum de parts de marché qu’ils pouvaient prendre ».
Une consolidation qui s'accélère
« Cela faisait longtemps que nous souhaitions entrer sur le marché de la réassurance, nous nous sommes battus pour cela, a souligné John Elkann, CEO d’Exor, le 14 septembre à Monaco. Les risques existent et continuent à se développer, les technologies vont transformer l’industrie de l’assurance et nous sommes persuadés que ces changements seront bénéfiques aux réassureurs. »
L’ambition de Partner Re est « d'entrer dans le top 4 des réassureurs mondiaux », ne s’est pas caché Emmanuel Clarke, qui a très récemment pris ses fonctions de président après dix-huit ans au sein du groupe. « A travers ce partenariat de long terme, nous allons gagner en flexibilité et créer de la valeur afin de toujours mieux répondre aux attentes de nos clients partout à travers le monde. » Ainsi, la taille est définitivement devenue un atout maître pour faire face aux conditions de marché.