Pour exercer leur métier, les bouquinistes des quais de Seine doivent fournir à la mairie de Paris une attestation d’assurance RC pro. Le contrat collectif conçu par Axa répond à leurs besoins. Promenade littéraire à ciel ouvert.
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Quels sont les Français ou étrangers qui n’ont pas un jour flânés sur les quais de Seine à Paris et été attirés par ses mille et une boîtes vertes remplies de trésors ? « Les bouquinistes sont à Paris ce que les gondoliers sont à Venise ! » , commente le sourire aux lèvres Jérôme Callais, l’un d’entre eux et président de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris. Ces librairies à ciel ouvert sont l’apanage de la capitale française. Une activité patrimoniale, culturelle et touristique unique au monde et un métier qui se perpétue depuis plusieurs siècles. « En fait, les bouquinistes sont les descendants des colporteurs ambulants de l’Ancien Régime, explique Jérôme Callais. Au 18e siècle, ils étaient seulement quelques dizaines à être autorisés et cautionnés par l’autorité. C’étaient de pauvres libraires qui n’avaient pas les moyens de tenir boutique ni de vendre des livres neufs. Au Premier Empire, lorsque les quais parisiens ont fait l’objet d’aménagements, leur périmètre géographique s’est considérablement accru. Mais il a fallu attendre le Second Empire pour que le métier soit reconnu et réglementé tel qu’il est encore exercé actuellement, à quelques détails près. »
Pour avoir droit à un emplacement, les bouquinistes doivent présenter un dossier à la mairie de Paris, lequel est examiné en commission une fois par an.
Il peut y avoir plusieurs postulants pour une seule place. Et donc des refus d’attribution par la commission. « Ces dernières années, le niveau de candidature a été relevé », fait remarquer Jérôme Callais. La ville veille au bien-fondé du dossier afin d’écarter les vendeurs de souvenirs. Les bouquinistes...