Départs en cascade, révision sans précédent du portefeuille… Axa Art est mort, vive Axa-XL Fine Art and Specie. Mais quels sont les contours de ce repositionnement ?
journaliste
Le petit monde de l’assurance de l’art retient son souffle et s’interroge : quel est le nouvel appétit en matière de risque Fine Art d’Axa-XL, héritier du portefeuille leader apporté par Axa Art ? Trois ans après le rachat d’XL Catlin, le brouillard se dissipe. Car en matière de Fine Art, ce rapprochement des portefeuilles ressemblait davantage au mariage de la carpe et du lapin. D’un côté, Axa Art France, entité largement indépendante, leader historique doté d’une capacité supérieure à 100 M€ sur le secteur musées, professionnels de l’art et collectionneurs depuis le rachat de Nordstern en 1997. De l’autre XL, plus connu pour le risque d’entreprise, et son tropisme vers l’assurance bijoux et le transport, donc moins actif sur le marché français de l’art. Réunies sous le même toit depuis fin septembre 2019, les équipes d’XL, d’Axa Art et d’Axa CS ont donné naissance à un éphémère département Axa-XL Art & Lifestyle, combinaison de l'activité Fine Art and Specie du Groupe XL et des offres d'Axa Art. La branche Art and Specie qui bénéficiait d’une grande indépendance à travers la structure Axa Art est aujourd’hui un des quatre départements au sein de la ligne Specialty, aux côtés de risques hétérogènes comme Accident & Health, Political Risk, Credit & Bond et le dernier né sur le marché français Crisis Management & Security Risks.
Départ du monde de l'art
Mais la réunion de l'assurance dommages des grandes entreprises et des risques de spécialités ne plaît pas à tout le monde. Patricia Naudan, directrice...