Crédit : Hervé Thouroude
« Le montant des dégâts d’Irma à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy a été estimé à environ 2 Md€. Les 700 dossiers de sinistres ont coûté un peu moins de 500 M€ hors réassurance à notre filiale GFA Caraïbes. Ce cyclone a affecté nos résultats techniques, d’autant que certains postes d’indemnisation (les frais de relogement, les pertes indirectes, certains honoraires d’experts) et l’indemnisation de l’activité de plaisance, qui ne sont pas couverts par le régime Cat Nat, ont été directement supportés par la compagnie au titre des garanties contractuelles. Il n’empêche, Generali a décidé de maintenir ses services pour répondre aux besoins des habitants, des industriels et des professionnels des départements d’outre-mer.
Car l’assurance constitue le premier facteur clé de résilience des territoires. C’est notre conviction profonde. Et il est primordial de souscrire des garanties qui correspondent à la réalité du risque et à sa matérialité. Or, un risque sur deux n’était pas assuré à Saint-Martin et plus généralement dans les départements ultramarins, soit parce qu’il ne peut l’être, soit parce que les habitants ne pensent pas à s’assurer. Il s’agit donc de réfléchir collectivement aux dispositifs capables de faire face à des situations de non-assurabilité, et d’amener à l’assurance ceux qui en sont éloignés. Un chantier de longue haleine. Generali contribuera aux actions d’information et de communication à venir sur ces sujets. Comme la profession, nous proposons également des...