En 2016, sous l’effet d’une fréquence sinistre en baisse, les majorations de tarifs seront limitées. Les politiques de souscription évoluent et la segmentation s’affine pour répondre aux nouveaux enjeux du marché.
Chef de rubrique
En matière de logements en France, il n’y a pas de quoi être euphorique ! En effet, en 2014, le volume des transactions immobilières n’a pas progressé par rapport à 2013, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien. Et les permis de construire ont baissé de 12 %. Heureusement, 2015 a été une année un peu moins atone. « Les transactions ont augmenté, notamment de 16 % dans le neuf promoteurs », observe Norbert Bontemps, directeur assurance des particuliers chez Groupama. « D’autres signes sont encourageants, relève Catherine Gaulier, responsable de la MRH chez Covéa. La baisse des permis de construire a été moins forte que les années précédentes. Les mises en chantier de maisons individuelles ont légèrement augmenté et l’activité des crédits est repartie à la hausse sous l’effet conjugué de la hausse des taux et de la baisse des prix de l’immobilier ancien. » Des politiques de rénovation de l’habitat existant ont aussi été mises en œuvre, notamment pour favoriser les économies d’énergie et la transition énergétique. En gros, en métropole, le parc de logement augmente de 1 % par an contre + 2 % à +3 % dans les DOM. Fin 2014, le pays comptait 34 millions de logements dont les deux tiers de collectifs et 83 % de résidences principales. Six ménages sur dix sont propriétaires de leur logement. La composition des portefeuilles des acteurs de l’assurance n’est pas homogène. Certains comptent davanta...