Comment évoluent les parts de marché des différents acteurs en MRH ?
Pour les MSI, la stabilité est globalement de mise. Les bancassureurs, avec une part de marché de 18 % (fin 2014), connaissent la plus forte croissance du secteur (+ 9 % de CA). Ils acquièrent les bons risques des réseaux traditionnels et leur laissent les risques sous tarifés ! Ils réussissent à capter des contrats plus rentables et/ou les tarifient mieux à la souscription. Leur principale force tient en une approche hyper segmentée et technique du risque. Le direct progresse très légèrement. En revanche, les réseaux traditionnels, agents généraux et courtage ainsi que les partenariats, perdent régulièrement du terrain.
Les jeunes et les seniors ont des besoins particuliers en matière d’assurance habitation. Les assureurs les considèrent-ils comme de bons risques et répondent-ils à leurs attentes ?
Les étudiants se déplacent beaucoup en France et à l’étranger dans le cadre de leurs stages et les jeunes actifs démarrent souvent leur vie en colocation. Ils sont beaucoup plus volatils que les autres assurés. Pour preuve : leur taux de résiliation annuel se situe entre 40 % et 50 %. Et les montants de primes moyens sont faibles, de 65 € à 110 € par contrat. Peu rentable donc pour les assureurs. Pour autant, tous les acteurs ont dans leur gamme MRH une offre jeune. Ils ne peuvent faire l’impasse sur cette cible et se positionnent davantage en défense qu’en conquête. Quant aux seniors, ils n’apparaissent pas comme de mauvais risques, mais ne font pas l’objet d’offres spécifiques. Passé un certain âge, ils changent peu de domicile et ne remettent plus en question leurs contrats.
La maison connectée est-elle encore du domaine du rêve ? Que peuvent en attendre les assureurs ?
A ce jour, la maison connectée à 100 % n’existe pas. Car cela nécessite des...