Comment se porte le réseau d’agents Swiss Life France ?
Aujourd’hui, le réseau est très performant, 60 % de l’activité étant faite grâce à l’assurance de personnes et 40 % grâce à l’IARD. Même avec une hausse du nombre d’agents (la volonté de la compagnie est de recruter 30 à 35 agents par an), le commissionnement moyen est également à la hausse sur le dernier exercice puisqu’il atteint 253 000 € (contre 243 000 € en 2016 et 238 000 € en 2015). Notre part en assurance des entreprises est également en hausse puisque Swiss Life France est passé de 900 000 € d’affaires nouvelles en 2012 à 20 M€ fin 2017.
Quel modèle d’agence défendez-vous ?
Nous défendons une taille moyenne d’agence significative permettant notamment à l’agent l’embauche d’un collaborateur. La compagnie teste actuellement un modèle typé assurance de personnes afin de permettre la création de nouvelles agences. Nous essayons aussi de défendre des agences avec des spécialités, notamment sur les activités vie et entreprise, mais nous avons un sujet crucial qui se profile, celui du départ à la retraite – et donc du remplacement – de plusieurs agents dommages dans les prochaines années. Aujourd’hui, l’IARD est un très bon complément d’activité et un vecteur de fidélisation de la clientèle qu’il ne faut pas négliger.
Qui sont vos principaux concurrents ?
Nos principaux concurrents sont les banques. Même si ces dernières ont un peu lâché du mou sur la vie, elles restent très fortes sur les assurances traditionnelles. La difficulté demeure sur l’activité de santé/prévoyance des entreprises où les institutions de prévoyance tirent les tarifs. C’est...