« Cette initiative arrive à point nommé car les sujets relatifs au devoir de conseil et à la protection des consommateurs n’ont jamais été aussi présents avec l’arrivée imminente de la DDA. Tout document qui vise à clarifier les rôles de chacun dans la grande famille des intermédiaires d’assurance est forcément utile, d’autant plus au niveau des législateurs européens. La valeur ajoutée d’un agent général réside dans la proximité, le conseil et le service : cette capacité à être au plus près des besoins du client à la fois en amont et en aval au moment de la matérialisation du contrat. Notre rôle en tant que compagnie est de renforcer leur valeur ajoutée en leur donnant la capacité de réaliser de plus en plus de choses et le plus vite possible lorsqu’ils sont face à leurs clients, notamment via des délégations. Cela passe notamment par une gamme de produits adaptée, simple mais complète, un programme de formation régulier, et par une organisation et un contrôle efficace des délégations.
Le rôle des compagnies d’assurance telle que la nôtre doit également consister à aider les agents à atteindre une taille critique. En effet, les agents qui ont une surface financière inférieure à 300 000 € et qui restent focalisés sur le marché des particuliers risquent de se retrouver en difficulté dans les années à venir. Nous devons les amener vers d’autres modèles d’organisation – association ou regroupements d’agences notamment – et vers le marché des professionnels. Face à la multitude de typologies de clientèle, de produits et de risques, le champ de connaissance des agents doit s’élargir. C’est là qu’ils démontreront leur valeur ajoutée. »