Devant la multiplication des opérations promotionnelles, le risque de voir les clients rafler la mise s’intensifie. Pour y faire face, les couvertures d’assurance séduisent de plus en plus d’intermédiaires.
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Gagner 100 000 € en réussissant un shoot du milieu d’un terrain de basket, se faire rembourser son téléviseur en cas de victoire de l’équipe de France de football… Les jeux concours explosent ces dernières années. Des remontées publicitaires ou promotionnelles qui font l’objet de couvertures d’assurances spécifiques et qui séduisent de plus en plus courtiers et assureurs.
« N’importe quelle opération peut être assurable dès lors qu’il y a aléa budgétaire », rappelle Jean-Louis Bucher, président de JLB assurances. « Le mécanisme d’assurance d’une opération « trou en un » est finalement assez simple au regard des autres couvertures mises en place pour la majeure partie des annonceurs (agroalimentaire, grande distribution, cosmétiques, etc.). Pour une opération de type « satisfait ou remboursé » ou « 3 produits achetés = 1 remboursé », nous couvrons l’éventuel dépassement budgétaire que cela entraîne pour l’annonceur. »
Filon rémunérateur
« Le marché de la remontée promotionnelle est un petit marché d’à peine 3 M€ de primes en France », explique de son côté Pierre Marchon, DG adjoint de Théorème, récent acquéreur du cabinet spécialisé GD assurances.
« Certains acteurs du grand courtage, comme Gras Savoye ou Aon, proposent aussi ces garanties au cas par cas », indique de son côté un connaisseur de ce marché où les assureurs ne manquent pas. Derrière Fidelidade, historique sur ce segment en France, AIG, Generali ou Aviva côtoient Specialty Group, Hiscox ou Beazley. « Axa ou Allianz sont aussi présents, mais préfèrent accepter des parts de coassurance. De son côté, Swiss Re s’est retiré récemment. »