Le digital est-il incontournable pour le métier d’agent général ?
Il ne faut pas en attendre autre chose que le déploiement d’outils nouveaux pour les agents car le digital ne sera jamais un canal de distribution. Néanmoins, penser que l’on peut encore exercer notre métier d’agent sans être présent sur la Toile est une erreur car investir le digital c’est suivre le changement de comportement d’achat de nos clients. Si le client est au cœur de la relation client, l’agent ne doit pas en être exclu parce qu’il ne maîtrise pas les outils digitaux nouveaux qui lui sont proposés. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans le multicanal mais dans l’omnicanal : le client doit pouvoir parler à son agent général quand il le souhaite via des applications sur smartphone, des espaces clients sur les sites internet, des discussions via Messenger ou encore des rencontres virtuelles via Skype. Les agents doivent se repositionner par rapport à la relation client sans exclure le digital.
L’un des grands chantiers du projet de refondation du métier d’agent général mené par Agéa était consacré au digital. Qu’avez-vous réalisé ?
Nous avons mené un important travail d’inventaire des outils digitaux ainsi que différentes expérimentations qui ont eu lieu notamment en termes d’achat de leads, de plates-formes mises à la disposition des agents pour faire des devis ou souscrire des contrats. En gardant bien à l’esprit que tout ce qui se fait sur la Toile doit revenir en agence car malgré leurs tentatives, les compagnies n’ont pas réussi à prouver qu’elles étaient capables de multi-équiper mieux qu’un agent général. Et sans multi-équipement, point de fidélisation du client. D’ailleurs, les plates-formes mises...