Jean-François Magnan, président de la Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine (CNCGP)
« Dans un contexte de judiciarisation croissante du métier de conseiller en gestion de patrimoine, les CGPI doivent tout à la fois composer avec des clients plus prompts aujourd’hui qu’hier à rechercher des responsabilités en cas de performances décevantes de leurs investissements et un contrôle renforcé des autorités de supervision. On le sait, il n’y a pas une unique méthode de définition d’un profil de risque, il faut pourtant en choisir une et s’y tenir car un contrôleur est susceptible de s’enquérir des questions posées pour vérifier la validité du mode de détermination du profil. Toutes les démarches exigent d’être précisément documentées pour pouvoir être retracées le cas échéant, et ces procédures peuvent apparaître bien lourdes pour des conseillers en gestion de patrimoine qui suivent en moyenne une cinquantaine de familles, soit une centaine de clients, disposant chacun de plusieurs contrats. Mais ils n’ont pas le choix : gérer plusieurs centaines de contrats d’une manière rigoureuse nécessite aujourd’hui une véritable industrialisation des processus et le recours à des agrégateurs de comptes. »
Benoist Lombard, président de la Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine (CNCGP)
« Nous sommes un réseau de conseillers indépendants très en avance sur le plan de la rigueur réglementaire et déjà, pour l’essentiel, « MIFID II compatible ». Notre statut de CIF nous impose depuis plusieurs années des contraintes qui vont également bien au-delà de celles induites par la directive DDA en matière de conseil et de reporting financier mais également de suivi...