Optimistes mais conscients des évolutions réglementaires et professionnelles qui pèsent sur eux, les agents généraux picards s’adaptent et parviennent à stabiliser leur activité.
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En Picardie, rares sont les activités à avoir résisté à la crise. Le tourisme en fait partie. Grâce à son riche patrimoine architectural et à ses sites naturels préservés, la région attire chaque année davantage de visiteurs, parmi lesquels bon nombre d’étrangers. Dans une région à 70 % agricole, l’industrie agroalimentaire et les entreprises de machinisme agricole prédominent. Avec le commerce et les services, ces industries tirent l’emploi dans la région. Malgré un taux de chômage élevé (identique au national), la population a légèrement crû ces cinq dernières années, en particulier dans les grandes villes comme Amiens (Somme). « Les agents généraux d’assurance picards savent tirer parti de leur environnement économique », considère Dominique Bernard, président Agéa Picardie depuis 2015 et agent Allianz à Laon.
Si leur nombre a légèrement baissé ces quatre dernières années, la taille des agences, elle, a grossi. Avec 450 points de vente, les agents emploient plus de 600 collaborateurs. La pyramide des âges s’est un peu rajeunie, mais les plus de 50 ans représentent quand même 50,1 % des agents. L’ancienneté moyenne reste élevée puisque 54,4 % ont plus de dix ans d’expérience. Le taux de femmes se situe en deçà du national, à 12,1 % contre 14,9 %. Il en va de même pour le taux de syndiqués (60,6 % contre 63,2 %) au niveau national. En revanche, en termes de rémunération, le commissionnement moyen par agent est plus élevé (273 K€ contre 254 K€ au niveau national), idem pour le...