Pour une bonne part des consommateurs, les comparateurs d’assurance sont devenus un passage incontournable avant de contracter avec un porteur de risques. Et la crise sanitaire renforce un peu plus cette tendance.
journaliste
Apparus sur la Toile française au tout début du siècle, les comparateurs d’assurance font désormais partie du paysage au point qu’environ 10 % des affaires nouvelles sont acquises par ce canal, selon une étude de l’institut Xerfi publiée en juillet 2019 et intitulée « Les comparateurs à l’horizon 2022 ». Le concept du comparateur a été introduit en France par Assurland en 2000. Deux décennies plus tard, six millions de simulations sont réalisées chaque année sur ce site. « Pendant dix ans, nous avons accompagné les Français dans la prise en main des comparateurs, évoque Stanislas Di Vittorio, directeur général du comparateur. Puis, au début des années 2010, la concurrence est apparue et certains comparateurs ont eu recours à des campagnes de communication de grande ampleur pour installer leur marque. Aujourd’hui, les acteurs de la comparaison ont pris leurs repères et Assurland a su s’imposer comme le leader du marché. » Employant 25 salariés, cette filiale du groupe Covéa fonctionne selon un modèle automatisé et est rémunérée par les assureurs au lead (coordonnées d’un internaute ayant démontré de l’intérêt pour une assurance spécifique), se positionnant comme un apporteur d’affaires. Assurland est rémunéré 15 € pour un lead en assurance auto. Avec ce fonctionnement, l’industrialisation s’avère indispensable. Les Furets, comparateur appartenant au groupe britannique BGL et ayant pignon sur le Web depuis 201...