Leader de l’assurance des œuvres et des professionnels de l’art en Belgique, le courtier Eeckman ambitionne d’accélérer son activité en France. Pour ce faire, le cabinet familial s’appuie sur une des principales figures du marché français de l’assurance des œuvres d’art.
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Plutôt discret sur le marché de l’assurance, le courtier belge Eeckman est pourtant l’une des références dans le monde de l’art en Europe. Fondé il y a plusieurs générations, le cabinet familial désormais dirigé par les frères Hemeleers ne cache plus son appétit pour le marché français. « Nous avons pris la décision de nous étendre au-delà des frontières belges où nous avons atteint une forte notoriété [1,7 M€ de CA, NDLR]. Nous sommes désormais installés en Suisse (Genève), au Luxembourg et en France (à Paris) dans l’idée d’accompagner nos assurés », déclare Marc Hemeleers, administrateur délégué d’Eeckman Art & Insurance.
« Depuis de très nombreuses années, nous opérions à Paris par le biais de la LPS. Nous souhaitons désormais avoir une présence plus affirmée, avec un bureau sur place, pour appréhender au mieux les particularités parisiennes du marché de l’art », poursuit-il. Et qui mieux que Jacques Lemoine parmi les spécialistes reconnus de l’assurance des œuvres d’art pour diriger le bureau parisien d’Eeckman ? Ainsi, cette figure du marché chapeaute désormais les activités tricolores du cabinet (environ 250 K€ de CA). « Nous avons décidé d’un business plan à trois ans et un objectif d’équilibre économique début 2018. J’ai l’ambition de faire d’Eeckman l’un des trois courtiers incontournables sur le marché français de l’art d’ici 2020, avec un positionnement mûrement réfléchi sur certaines cibles et une volonté de qualité, de service et de conseil », explique-t-il. À travers une fine segmentation, Eeckman cible aujourd’hui quatre catégories de clients. D’abord, les particuliers, collectionneurs ou détenteurs d’un patrimoine artistique.