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Baisse inédite des immatriculations à l'Orias

Publié le 2 octobre 2024 à 8h30

Mehdi ElAouni    Temps de lecture 5 minutes

Le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (Orias) est passé sous la barre des 70 000 intermédiaires immatriculés, soit près de 2 000 intermédiaires de moins qu’en 2022. Pour la première fois depuis 2007, le registre constate une baisse des immatriculations et des inscriptions. Retour sur les principales tendances de ce décompte.

Registre des intermédiaires

Le 16 septembre dernier, l’Orias a présenté son rapport annuel 2023. Après une stabilisation en 2022, l’année écoulée accuse une diminution de 2,6 % des immatriculations, avec 69 277 intermédiaires pour 116 938 inscriptions au total, chaque professionnel pouvant être inscrit dans plusieurs catégories d’intermédiaires. Ce repli constitue une première depuis la mise en place du registre en 2007. « Cette baisse s’explique par la réforme du courtage ainsi que par la conjoncture économique et les difficultés d’accès au crédit, qui ont probablement conduit certains professionnels fragilisés à cesser leur activité. Elle intervient après un plateau. En 2021-2022, nous avions atteint un sommet de 119 800 inscriptions », rappelle Richard Restuccia, président de l’Orias.

Les intermédiaires en assurance

Parmi ces 69 277 professionnels, les intermédiaires en assurance (IAS) sont les plus nombreux, avec 61 069 immatriculés. Ce chiffre est en diminution de 2 % par rapport aux 62 284 enregistrés l’année précédente. Dans le détail des inscriptions, les mandataires d’intermédiaire en assurance (MIA) connaissent une baisse des effectifs de 4,2 %, passant de 30 256 à 28 972, ce qui représente désormais 25,3 % des inscriptions totales. « Parmi les catégories à grand volume les plus touchées, c’est celle des mandataires d’intermédiaire en assurance qui enregistre une véritable baisse. Comme observé l’année dernière, la réforme du courtage* a un réel impact. Les MIA se révèlent plus volatils que d’autres professionnels, comme les courtiers ou les conseillers en investissements financiers », explique Jérôme Speroni, secrétaire général de l’Orias.

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