Comme « JetSki » pour désigner un scooter des mers ou « Frigo » pour parler d'un réfrigérateur, la marque GoPro est entrée dans le langage commun pour évoquer les caméras d'action. Une notoriété que beaucoup pourraient envier, mais qui entraîne certaines déconvenues, parfois lourdes à porter.
Ainsi, après que le spécialiste de la F1 chez Canal+, Jean-Louis Moncet, ait annoncé que le pilier de la GoPro fixée sur le casque de Michael Schumacher était sans doute la cause des blessures au cerveau lors de son accident de ski, le titre du fabricant a dévissé de plus de 20 % en Bourse en quelques jours. Mis ensuite hors de cause par les enquêteurs après le visionnage des images de la chute du champion de Formule 1, GoPro a menacé le journaliste d'une action en justice.
Mais le géant américain de la caméra d'action doit aussi faire face à des problématiques liées au terrorisme. Ainsi, Mohamed Merah, lors des attentats de Toulouse en mars 2012, ou Amedy Coulibaly pendant la prise d'otages de l'Hyper Cacher en janvier dernier, portaient tous deux une GoPro. Une caméra également découverte dans la Citroën C3 des frères Kouachi après la tuerie à la rédaction de Charlie Hebdo début 2015. Pire, sur les zones de conflits, forces armées et terroristes utilisent désormais ces petits appareils pour montrer ce qui ne pouvait être filmé auparavant : ainsi des images d'une extrême violence ont très vite fait leur apparition sur la toile.
Mais ces caméras ont aussi un effet dissuasif et sont...