Aujourd'hui, dans leur très grande majorité, les Perp se présentent sous la forme de plans d'épargne dont les actifs, obligatoirement cantonnés et gérés de façon plus ou moins dynamiques, sont capitalisés et convertis en rentes à l'échéance (prise de la retraite de l'assuré). Quelques compagnies ont cependant fait le choix de mettre en place des Perp en points (ou unités de rente). C'est le cas notamment de Monceau assurances, Pro BTP, MACSF, mais également des associations Agipi (avec Axa), Fapès ou Aperf (dans les deux cas en partenariat avec Allianz). La Banque postale les rejoint avec son Perp "Solésio horizon". Cette offre, assurée par CNP assurances, apparaît comme le prolongement grand public du régime de retraite supplémentaire Préfon réservé aux fonctionnaires, et que la CNP gère depuis plusieurs décennies. Tous les Perp en points sont d'ailleurs - comme la Préfon et le Corem de l'UMR - régis par les articles L. 441 et suivants du code des assurances. Les cotisations sont d'emblée converties en points retraite, moyennant un coût d'acquisition du point fixé par le régime et susceptible d'augmenter. Puis, les points cumulés sont à leur tour transformés en un montant de rente, sur la base de ce qu'on appelle la valeur de service du point qui ne peut pas baisser (décret du 20 juin 2004).
« Contrairement aux Perp multisupport classiques où l'assuré est tributaire au jour de la liquidation de sa retraite du niveau des taux d'intérêt et des variations de la Bourse, le Perp...