À l’approche des vacances d’hiver, période critique pour l’assistance voyage, les assisteurs redoublent d’efforts. Entre tension médicale, risques météo, hausse des flux et complexité des rapatriements, le secteur se prépare en coulisses pour le « coup de chaud » de la période hivernale.
L’assistance connaît une transformation majeure et l’activité voyage dépasse les niveaux pré-Covid. « Nous anticipons une hausse de 10 à 15 % des flux de voyageurs et de 15 à 20 % des dossiers en décembre 2025, avec des volumes qui pourraient dépasser ceux de 2019 (avant la pandémie) », précise Estelle Hondermarck, directrice générale d’Axa Partners France. En 2024, les neuf membres de l’Union des assisteurs* ont traité 3,7 millions de dossiers estivaux (12,8 millions au total sur l’année 2024, +2 % vs 2023) et près de 70 000 dossiers voyages sur la seule période juin-septembre, marquant une hausse de 9 % sur un an (479 000 en 2024, + 26 % vs 2023). Dans ce contexte, la préparation de décembre 2025 mobilise fortement les acteurs car la période hivernale, qui s’étend de décembre à mars, concentre davantage de flux, de destinations et de sinistres complexes. « Décembre est traditionnellement un mois de très forte activité. Pour absorber ce pic, nous avons renforcé notre dispositif opérationnel avec des effectifs supplémentaires et une organisation adaptée aux flux », ajoute-t-elle.
Tourisme de masse low cost
La France, l’Europe du Sud et le bassin méditerranéen concentrent toujours la majorité des mouvements, mais les comportements évoluent vite. Les nouvelles générations privilégient des séjours plus diversifiés : Scandinavie, Europe de l’Est, Asie du Sud-Est. « Nous voyons aujourd’hui une augmentation des cas graves, avec des hospitalisations dans des zones où les infrastructures locales sont incapables...