Si l'on se réfère à l'une des dernières études menées sur ce sujet par la société Exton Consulting *, les souscripteurs de contrats dépendance (57 % de femmes) sont « ni trop aisés pour se passer d'une protection financière, ni trop modestes pour se reposer sur la solidarité nationale ». 63 % d'entre eux perçoivent des revenus compris entre 10 000 et 29 000 € par an et 80 % sont propriétaires de leur logement. A noter toutefois, seuls 4 assurés sur 10 déclarent avoir des personnes dépendantes dans leur entourage. « La souscription d'un contrat n'est donc pas induite par la proximité immédiate du phénomène, mais plutôt liée au profil même du souscripteur : âge, situation familiale, isolement, niveau de revenus », souligne l'étude.
Dans 90 % des cas, les assurés souscrivent pour pouvoir rester chez eux, et huit fois sur dix (83 %) pour ne pas devenir un poids financier pour leurs enfants. Leur réflexe premier est alors de se tourner vers leur assureur habituel ou leur banquier. « La qualité du contrat, la confiance dans l'enseigne, mais aussi l'ancienneté et la qualité de la relation avec le conseiller sont, dans l'ordre, les trois critères prioritaires », indique Exton Consulting.
Favorables à la flexibilité du type d'indemnisation (capital ou rente) et aux contrats prévoyant la transmission des droits cumulés à l'entourage en cas de décès, les assurés sont par ailleurs sensibles à la généralisation des "géron-technologies" telles que les bracelets de géolocalisation, les détecteurs de chute, les systèmes d'alarme ou de détection de consommation anormale de gaz ou d'électricité.