Où en est la Macif en matière d’épargne assurance vie à l’issue du premier semestre ?
Contrairement à l’ensemble du marché, notre collecte nette reste positive, malgré un léger repli de 5 à 6 % des primes et une baisse de la collecte nette de 30 %. Cela s’explique notamment par des prestations stables. Nous profitons de notre positionnement grand public, avec un mix euro/UC (75 % monosupport, 25 % multisupport) un peu différent de nos concurrents. Nos épargnants sont restés sereins et leurs versements ont perduré pendant le confinement. Nos équipes étaient mobilisées pour les accompagner et l’absence de frais sur versement de notre produit phare Multi vie (quelle que soit la part UC choisie) a très certainement contribué à cette stabilité.
Quelle stratégie poursuivez-vous dans ce contexte ?
Notre rôle est bien de transporter l’épargne de nos sociétaires dans le temps en leur proposant la répartition d’épargne adaptée à leurs besoins. Nous les accompagnons dans l’investissement en UC avec mesure, et toujours dans le respect du devoir de conseil. L’idée est bien de répondre aux attentes de chacun en matière d’épargne, qu’il s’agisse d’épargnants disposant d’une bonne connaissance des marchés financiers et du risque lié aux UC, ou ceux recherchant la sécurité totale pour leur épargne. Tout le monde doit trouver sa solution. Car la Macif est vraiment un acteur de premier plan en matière d’épargne grand public.
Pensez-vous que le fonds euros ait encore un avenir sur le marché ?
Nous considérons qu’il y a toujours un besoin d’épargne sécurisée ; tous les épargnants n’ont pas la même appétence au risque. Le fonds euros est indissociable de l’assurance vie. Il permet notamment une grande...