La retraite préoccupe les Français, qui l’anticipent en épargnant plus et plus tôt que leurs aînés. Le flou autour du sujet en rajoute à leur inquiétude. En réponse, tant les assureurs que les entreprises ont un rôle à jouer, notamment en termes de pédagogie, selon Groupama.
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A la Maison de la chimie, la retraite était au cœur des rencontres organisées ce 29 septembre à l’instigation de Groupama. Jean-François Garin, directeur général adjoint du groupe, en charge des activités vie, a inauguré la journée en rendant publics les enseignements du baromètre « Les Français et la retraite », réalisé par l’institut Odoxa à la demande de l’assureur. En préambule, le dirigeant a souligné une volonté de « faire œuvre de pédagogie et d’éclairer sans dogme ce débat sociétal, de rassurer, de battre en brèche les idées fausses ». Le panel interrogé comptait plus de 3 000 Français représentatifs de la population française (« tant du secteur public que privé », comme l’a précisé Gaël Sliman, président de l’institut), dont près de 850 retraités. Et force est de constater que la retraite occupe les pensées des Français : près de la moitié d’entre eux (47 %) disent en effet avoir commencé à la préparer, et ce davantage d’un point de vue financier (27 %) qu’administratif (9 %). Les plus prévoyants commencent même à épargner en ce sens dès l’âge de 34 ans en moyenne, quand leurs aînés retraités ont attendu d’avoir 44 ans. Non seulement les actifs épargnent plus tôt, mais ils mettent aussi plus d’argent de côté que la génération précédente en vue de leur retraite : 220 € par mois vs 148 €. S’ils le pouvaient, ils souhaiteraient même épargner encore plus (313 € par mois). ...