Avec le ralentissement économique dû à la crise sanitaire, la hausse des défaillances d’entreprises était attendue en 2020. Il n’en a rien été. Selon l’étude des défaillances d’entreprises 2020 d’Ellisphère, l’exercice s’est même soldé par une baisse sans précédent du nombre des défaillances en France (- 39 %). Dans l’Hexagone, il y a eu 31 000 ouvertures de redressement et de liquidations judiciaires directes contre près de 50 000 en 2019. Cet effet provient « du soutien financier massif de l’état et des organismes financiers » aux entreprises, estime Ellisphère. Mais le chômage partiel, le report des charges fiscales et sociales, les prêts garantis par l’État (PGE), les fonds de solidarité… ne durent qu’un temps. Avec la fin de ces aides, Ellisphère prévoit un premier pic de défaillances à la fin du premier trimestre 2021 suivi d’une augmentation constante pendant l’année. Selon Ellisphère, « les estimations de défaillances pour 2021 s’échelonnent de 50 000 (retour au niveau 2019) à 62 000 (pic post-crise 2008) » et une deuxième vague est attendue au premier trimestre 2022 lorsque tomberont les premières échéances de remboursement des PGE.
« Les réductions d’effectifs basées sur le volontariat concernent uniquement les salariés ayant un projet professionnel. Ils peuvent, par ailleurs, être complétés de dispositifs particuliers de type congé mobilité. Beaucoup de ces anciens salariés ne passent donc pas par la case Pôle emploi et ne sont pas indemnisés au titre du chômage. En...