Jean-François Tripodi, directeur général de Carte blanche partenaires
« En mettant en place le 100 % santé, le gouvernement respecte les orientations politiques qu’il avait prises mais le dispositif est une pâle copie de ce que les réseaux de soins des complémentaires santé ont la capacité de faire. Dès 2016, Carte blanche partenaires a sorti l’offre Carte blanche-Prysme, une collection de montures fabriquées en France assorties de verres de qualité usinés par des verriers majeurs sans reste à charge pour les assurés. En audiologie, notre réseau proposait des audioprothèses à 780 €, soit un tarif plus léger que ceux fixés pour les équipements de classe 1 du 100 % santé. Les réseaux ont toujours un rôle à remplir dans la traçabilité, la sécurité et la bonne adaptation du produit. Carte blanche partenaires va élargir ses missions en ouvrant par exemple un réseau d’implantologie qui va nous permettre de compenser la restriction de notre champ d’action en dentaire. »
Marianne Binst, directrice générale de Santéclair
« C’est effectivement un peu le cas puisque la réforme s’est beaucoup inspirée des services que nous proposions aux assurés. En quelque sorte, le gouvernement s’est inspiré de notre action pour préparer cette réforme. Cela atteste que nous faisons preuve d’innovation. Nous initions des changements et lorsque ceux-ci sont parfaitement au point, les pouvoirs publics les reprennent à leur compte. Il y a de quoi être fier car une telle attitude démontre le rôle essentiel des réseaux de soins des complémentaires santé. Le corollaire du 100 % santé, c’est que cela nous impose un...