Encore méconnues il y a un an, les FinTech semblent bien décidées à rebattre les cartes du marché de l’assurance vie en ligne en proposant de nouveaux services financiers à moindre coût. Parviendront-elles à leurs fins ? Éléments de réponse.
Journaliste
L’assurance vie en ligne serait-elle à l’aube d’une révolution avec l’arrivée des robo-advisors ? À défaut d’être nombreuses, les FinTech, qui ont choisi de concentrer leur savoir-faire sur l’optimisation des stratégies d’épargne des assurés, font déjà beaucoup de bruit dans le monde de l’intermédiation financière. Spécialistes du buzz, ces start-up 100 % digitales n’hésitent pas à clamer haut et fort leurs ambitions. « Nous avons la solution pour aider les Français à mieux épargner », annonce ainsi sans ambages, dans une tribune adressée en février dernier au gouverneur de la Banque de France, Olivier Gentier, directeur d’Advize Group, l’un des premiers robo-advisors à s’être imposé en France.
« En offrant une alliance inédite d’expertise financière et d’innovation technologique, nous réinventons la gestion de patrimoine et redonnons à nos membres le pouvoir sur leur épargne de long terme », renchérit de son côté Jonathan Herscovici, cofondateur et président de WeSave.fr, tandis que son concurrent de Yomoni (société de gestion 100 % digitale), Mourtaza Asad-Syed, entend lui « casser les codes du secteur » et se hisser « parmi les leaders européens des gérants d’épargne digitaux ».
Nouvelles frontières
Pour attirer le prospect (de zéro à plusieurs centaines de milliers d’euros d’épargne disponibles), tous ces nouveaux venus (parmi lesquels on peut également citer FundShop ou Marie Quantier) misent sur le ressort des nouvelles technologies. L’automatisation des choix d’investissement constitue en...