Remodelée et encouragée par la loi Pacte, l’épargne-retraite s’annonce comme un excellent relais de croissance pour le partenariat CGP-assureurs. « Les CGP sont effectivement un réseau privilégié pour développer des offres PER », confirme Christophe Viénot de Vaublanc. En autorisant la sortie en capital, le nouveau plan d’épargne retraite qui soufflera bientôt sa première bougie rebat sensiblement les cartes du secteur de l’épargne longue. « Pour 73 % des CGP, la préparation de la retraite s’envisage à la fois par la souscription d’un contrat d’assurance vie et d’un PER auxquels d’autres investissements peuvent être adjoints », indique la société d’études Aprédia dans son enquête annuelle sur la profession.
« Traditionnellement, la retraite n’est pas dans la culture des CGP souvent habitués à traiter le « capital » plutôt que la « rente ». Mais nous observons une véritable évolution avec le PER qui réconcilie par sa nature de « fonds de pension à la française » les notions de retraite, de capital et de maîtrise de la gestion financière via des offres très larges en matière d’unités de compte », observe Olivier Samain. Conforté par une collecte retraite « soutenue au-delà de nos espérances malgré la crise », Pascal Perrier estime pour sa part que « la préparation à la retraite est un thème de développement important pour les CGP auprès de leur clients particuliers et professionnels qui s’inscrit dans la durée, indépendamment des périodes de crise ». Les CGP partagent cet...