Un an de plus, c’est ce que pourrait prendre la mise en place effective d’une offre de protection sociale complémentaire en santé et prévoyance pour les agents de l’Éducation nationale. Les acteurs intéressés par ce volumineux portefeuille – comme Intériale – s’impatientent.
Début avril 2024, le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse a annoncé la très attendue signature d’un « accord largement majoritaire » entre les organisations syndicales représentatives pour le déploiement de la protection sociale complémentaire en santé et prévoyance de ses agents. Cet accord signé le 8 avril sera repris dans l’appel d’offres qui permettra de désigner l’organisme de protection sociale complémentaire pour chacun des régimes (en santé et prévoyance). À l’heure où nous écrivons ces lignes, ledit appel d’offres n’est toujours pas publié, bien qu’il soit très attendu par les acteurs souhaitant se positionner sur ce marché. Contrairement au calendrier initial, la mise en application effective de cette réforme devrait intervenir « entre le 1er janvier 2025 et le 1er janvier 2026 », précise un communiqué de presse émanant du ministère. Une mise en œuvre rallongée d’un an par rapport au calendrier initial qui complexifie le positionnement des acteurs intéressés par ce portefeuille des quelque 1,5 million d’agents que comptent les ministères liés à l’enseignement. Ainsi commence-t-on à constater une forme d’iniquité de traitement entre les différents ministères puisque celui des armées par exemple a déjà annoncé ses choix de partenariat et d’autres ministères seront déployés au 1er janvier 2025, contrairement à celui de l’Éducation nationale.
Agents actifs et retraités
En attendant la mise en place de cette réforme, les agents de l’Éducation nationale reçoivent d’ores et déjà une...