Selon un rapport du Sénat*, 6 à 10 % des élèves seraient victimes de harcèlement en milieu scolaire. Contre ce fléau, des garanties existent qui tentent de répondre concrètement.
Assurances scolaires, garanties des accidents de la vie, protection juridique, multirisque habitation, autant de contrats d’assurance susceptibles d’inclure des garanties contre le harcèlement scolaire. De son côté, Wakam a fait le choix de proposer un contrat de protection juridique dénommé Kolibri qui se focalise sur ce risque pour un tarif mensuel modique. « Nous avons construit Kolibri en nous appuyant sur les expertises de l’association Marion, La Main tendue dont c’est le cœur de métier, avec pour objectif de créer un guichet unique. Dans l’esprit de venir en aide aux enfants et adolescents fragilisés par le harcèlement, nous ne cherchons pas à être bénéficiaires », relève Denis Thaeder, directeur de la mission de l’assureur. Créée en 2013, Marion, La Main tendue a pour objectif de prévenir et lutter contre les violences et le harcèlement en milieu scolaire ainsi que les cyber-violences. L’association est agréée, entre autres, par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. « Le harcèlement prend une forme différente en fonction de l’âge, souligne Nora Fraisse, fondatrice de l’association. Jusqu’à la fin du CE2, il se manifeste plutôt par des violences physiques et psychologiques. À partir du CM1-CM2, il se révèle davantage par des mises à l’écart. À cet âge, on voit aussi apparaître les premières violences sexistes et sexuelles. Par ailleurs, le cyberharcèlement intervient de plus en plus tôt. S’il débutait à partir de la 5e avant la crise sanitaire, il y a désormais de plus en plus de cas dans les classes de 6e. »