Après un début d’année 2020 marqué par un fort ralentissement de l’activité, les emprunts immobiliers sont revenus à la normale. Toutefois, la hausse du chômage du fait de la crise économique pousse les banques à faire preuve de prudence lors de l’octroi de crédits et à exiger des garanties à la hausse de l’emprunteur.
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« Sur 2020, le marché de l’assurance emprunteur n’a pas fonctionné de manière normale, quelques acteurs s’en sont bien tirés, d’autres nettement moins », analyse David Echevin, président-directeur général du cabinet d’actuariat Actélior. Du fait du premier confinement, le marché immobilier s’est retrouvé complètement à l’arrêt, ce que confirme Stéphane Soudeix, président de CBP France, courtier spécialisé en emprunteur : « La continuité de notre activité a été assurée grâce à l’engagement de nos collaborateurs en télétravail et nos solutions digitales. Nous avons eu comme tout le monde un fort ralentissement pendant le premier confinement parce la dynamique d’achat a été stoppée net. Cela s’est ressenti sur notre volume d’adhésions. Mais sur les autres activités, notamment la gestion de sinistres et les contacts téléphoniques, nous avons eu une hausse de l’activité. Par ailleurs, les banques étaient davantage préoccupées par les PGE destinés aux entreprises et ont moins travaillé sur les particuliers. »
Un autre événement a pesé sur le marché en 2020. Le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) a en effet recommandé* aux établissements de crédit de « faire preuve de prudence en se conformant aux bonnes pratiques usuelles qui garantissent la robustesse du modèle de financement du logement en France ». Conséquence, les réseaux bancaires ont serré la vis de l’octroi de crédits. Le retour à la normale a été progressif. Selon Stéphane Soudeix : « Beaucoup de Français ont décidé...