À l’occasion d’un colloque sur la réussite entrepreneuriale à la française, Axa France a présenté les résultats de l’édition 2022 de son baromètre des chefs d’entreprise.
« Axa France est l'assureur d’une PME sur trois, présent de la couverture santé à la gestion de patrimoine en passant par la transmission d’entreprises, le dommage et la RC », introduit Patrick Cohen, directeur général, pour présenter la 7e édition de son baromètre des chefs d’entreprise 2022. Basée sur les réponses de 500 dirigeants, l’étude conduite par Kantar pointe la préoccupation majeure liée à l’inflation (pour 88 %), devant le conflit ukrainien (67 %), la reprise de la pandémie (67 %), le cyber risque (66 %), et enfin la défaillance d’un homme clé de l’entreprise (59 %). Elle met également en exergue trois difficultés rencontrées par les chefs d'entreprise actuellement : la hausse des prix des matières premières et énergie (87%) et le manque de main-d’œuvre qualifiée (76%).
« En 2021, une entreprise sur deux a connu au moins un sinistre cyber, ce qui rend parfaitement légitime que cela devienne une préoccupation. L’assurance a son rôle à jouer pour apporter la bonne solution de protection aux chefs d’entreprise. En particulier les agents généraux qui ont un rôle d’accompagnement et de conseil auprès des petites entreprises qui ne sont pas dotées de risk manager et pour qui l’agent général devient l’interlocuteur principal », dépeint Guillaume Borie, directeur général délégué d’Axa France. Axa couvre le risque cyber au travers de son contrat Cyber Secure.
Chercher la plus-value
« Nous avons plusieurs rôles à jouer dans l’accompagnement des chefs d’entreprise, le premier étant celui d’investisseur », poursuit-il. Face au besoin des entreprises de solidifier leurs fonds propres, Axa France rappelle avoir investi, en partenariat avec la société de gestion NextStage, près de 500 M€ dans le programme d’investissement « Pépites et Territoires » à destination des sociétés innovantes.
(Source : Insee)
Un autre volet sur lequel l’assureur entend agir concerne les difficultés de recrutement. « Nous savons que dans cette bataille pour trouver la bonne compétence, une des propositions pesant dans la balance est une bonne complémentaire santé », assure Guillaume Borie. À cet égard, Axa France mettait à la disposition des « 4 millions de personnes couvertes par des contrats collectifs » le service de téléconsultation et de conseil, Angel.
Enfin, la collecte de données, « recueillies tous les jours sur les salariés des entreprises assurées », offre un indicateur de la qualité de vie au travail. Fort de ce stock de data, Axa France lançait au printemps Verbateam, une marque entièrement dédiée aux chefs d’entreprise. « Cela leur permet de savoir mois après mois, les problèmes rencontrés par les employés et améliore le dialogue social », explique-t-il.
Quel bouclier anti-inflation pour les entreprises ?
Le 20 septembre, Axa France prenait une série des mesures supplémentaires sur les contrats individuels, en lien avec le « pack anti-inflation » annoncé par France assureurs et Bruno Le Maire destiné à préserver le pouvoir d’achat des Français. Mais pour les entreprises en revanche, dont l’inflation est la principale préoccupation, « il n’est pas possible d’appliquer ce type de mesures. Cela se fera donc au cas par cas. Et le baromètre nous sera un outil utile pour adapter au mieux les offres et garanties en fonction de leurs préoccupations et de leurs besoins. », commente Guillaume Borie, directeur général délégué d’Axa France.