Pierre-Emmanuel Fortune revient sur la stratégie de l’assureur sur ce segment de marché et commente les grandes tendances de sinistralité.
Comment se sont passés les renouvellements de l'assurance des flottes auto pour Generali ?
Sur les flottes automobiles, Generali garde le cap sur trois grandes axes, avec l'ambition de rester l’assureur privilégié des flottes classiques de 20 à 200 véhicules : conserver une politique de souscription et de renouvellement stable d’année en année pour poursuivre une collaboration à long terme avec nos intermédiaires et clients, c’est là notre promesse Life Time Partner ; ensuite aider nos clients à améliorer la qualité de leurs risques : le renouvellement n’est pas uniquement une affaire de prime majorée, c’est un équilibre à trouver entre garanties souscrites, niveaux de franchises et montant de prime, la prévention peut jouer là un rôle majeur ; et enfin compenser l’inflation sans cesse croissante des coûts des sinistres.
Quelles sont les grandes tendances de sinistralité sur 2021 ?
Dans la continuité de la fin d’année 2020, l’année 2021 a été marquée par un retour à la normale de la circulation automobile, avec une sinistralité en hausse : à la fois des coûts de réparation automobiles qui augmentent fortement sur l’ensemble des garanties matérielles, en RC comme en dommages, et des coûts moyens des préjudices corporels qui restent eux aussi en hausse constante depuis dix ans.
Quel est l'impact des nouveaux usages, à l'instar du télétravail, sur le marché des flottes auto ?
La crise Covid-19 est l’opportunité pour les entreprises, en France, de repenser le niveau de couverture sur l’ensemble de leurs risques. Sur le marché des flottes automobiles, même pour un usage occasionnel, nous proposons le produit Generali Auto Mission qui, pour une prime limitée, couvre les salariés utilisant leurs véhicules personnels pour les besoins de l‘entreprise. Un véritable atout pour le chef d’entreprise et le salarié !
Observez-vous une hausse notable des voitures électriques ou d’engins de déplacement personnel motorisé dans les parcs de véhicules des entreprises ?
Si le nombre de véhicules électriques augmente effectivement dans le parc automobile français, cela ne constitue pas à date une évolution significative sur l’activité flottes ; quant aux engins de déplacement personnel motorisé, il s’agit encore d’un besoin confidentiel.
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