Victor Peignet, CEO de Scor Global P&C
« Nous sommes convaincus que l'ouverture et l'extension du marché de la réassurance au-delà du quasi-monopole de la CCR permettraient d'améliorer le service rendu aux assurés et assureurs, et, en mobilisant des capacités supplémentaires de réassurance, de limiter l'exposition de l'Etat face aux risques financiers liés aux catastrophes naturelles. Le Conseil constitutionnel a limité sa décision au regard des droits et libertés garantis par la Constitution, mais cela ne préjuge en rien de la conformité du quasi-monopole de la CCR au regard du droit de la concurrence. Nous sommes donc décidés à poursuivre notre action et nous avons d'ailleurs déposé une plainte auprès de la Commission européenne pour aide d'Etat. Et nous n'excluons pas d'autres démarches au niveau communautaire, notamment sur le fondement de la libre prestation de services. »
Stpéhane Pallez, PDG de la CCR
« Il n'y a pas de monopole de la CCR sur la réassurance des catastrophes naturelles. Les cédantes ne sont pas obligées de se réassurer auprès de nous. Elles peuvent aussi choisir de conserver les risques sur leurs bilans ou bien se réassurer sur le marché privé. La décision rendue par le Conseil constitutionnel est importante et positive pour le régime français des catastrophes naturelles et le rôle de la CCR. Notre position a été confortée, en particulier sur le bien-fondé du système de solidarité nationale et de la mutualisation que nous garantissons. Le marché s'est d'ailleurs exprimé pour soutenir et défendre notre position. L'an...