Denis Collot, responsable dommages toutes entreprises de Liberty
« Il y a beaucoup de capacités sur le marché français des risques de dommages actuellement. Dès lors, avoir la plus forte capacité théorique du marché importe assez peu par rapport à son utilisation. Ainsi, sans afficher la plus forte capacité, Liberty fait valoir des caractéristiques d'un assureur de taille moyenne, réactif et pragmatique, très appréciées par les clients et les courtiers. Liberty s'est lancé en dommages toutes entreprises depuis septembre dernier et nous appliquons la même stratégie de souscription que pour nos lignes déjà ouvertes (énergie, risques politiques...). Pour l'heure, notre percée sur cette branche passe par la coassurance, dans le rôle du suiveur. Mais notre objectif est bel et bien d'être apériteur, notamment auprès des ETI. Nos ambitions sont fortes, car après six mois, la réponse du marché est très positive. »
Richard Deguettes, directeur exécutif risques d'entreprises, segments grands comptes et middle market d'AIG
« Dans l'univers français des grands risques, soit 650 sociétés ayant leur siège en France et réalisant plus de 500 M€ de chiffre d'affaires, l'assureur qui prétend concourir pour être apériteur des programmes dommages doit être capable de développer de grosses capacités de souscription. Même si ce n'est pas le seul critère, c'est une nécessité. AIG est en conquête sur la branche actuellement. Cela passe notamment par des capacités théoriques très élevées, jusqu'à un milliard d'euros. Parce que les capacités seules sont insuffisantes, cette offensive s'est accompagnée de recrutements dans nos équipes de souscription et d'ingénierie....