Comment évoluent vos affaires en deux-roues ?
Notre chiffre d'affaires a été multiplié par deux en quatre ans, et ce, en dépit d'une baisse de 40 % des ventes de deux-roues sur les cinq dernières années et d'une vive concurrence. April moto bénéfice d'une expérience de plus de 30 ans dans ce domaine et un portefeuille de plus de 72 000 contrats. Nos affaires sont majoritairement apportées par les courtiers (55 %), mais également en direct à 45 %, via internet et notre accord avec le réseau de concessionnaires Peugeot.
Allez-vous faire évoluer votre offre ?
Nos contrats évoluent en permanence. April moto a notamment beaucoup travaillé ces dernières années pour fluidifier la relation en cas de sinistre, avec la mise en place dans les contrats, par exemple, de valeurs d'indemnisation connues dès la souscription. Nous sommes les seuls sur le marché à proposer la garantie panne mécanique pour les gros cubes et nous généralisons actuellement cette offre aux 125 cm3.
Un nouveau produit sera disponible sous peu pour nos courtiers partenaires, avec un champ plus large d'acceptation des risques. Notamment pour le vol qui a constitué un gros problème statistique en 2011 et 2012.
Et en matière de sinistralité ?
Le marché de l'assurance deux-roues se caractérise par des niveaux de prime peu élevés face à des risques importants en montant. La prime moyenne plafonne à 350 € TTC quand les plus gros sinistres corporels peuvent franchir la barre des 5 M€. Il faut donc travailler en permanence les équilibres techniques pour pérenniser l'activité et la relation avec les porteurs de risque. S'ajoute aussi le sujet...
