Vous venez de créer Fedexa, une fédération d'experts d'assurés. Pour quelles raisons ?
Le métier d'expert d'assuré n'est pas bien identifié par le public, notre objectif est donc de nous faire connaître. Nous avons des efforts à faire dans le domaine de la communication auprès des particuliers, commerçants, industriels, ainsi que des institutionnels. Notre métier est ancien, mais son image a été détériorée par certaines pratiques douteuses. Aussi nous avons une grande pente à remonter. Nous devons expliquer qui nous sommes et notre rôle à toutes les étapes de l'expertise.
Quelle est la ligne de conduite de Fedexa ?
Les adhérents s'engagent à respecter un code de déontologie, rappelant notamment la nécessité d'une conduite exemplaire lors des démarches commerciales, tant vis-à-vis des assurés que des experts compagnies et des assureurs. Nous devons revoir notre phase d'approche afin d'éviter les comportements critiquables. Au cours de l'expertise, notre rôle doit être redéfini. Il ne doit pas consister à seulement présenter un état des pertes, mais l'expert d'assuré doit être le maître d'œuvre de l'expertise, jusqu'à la reconstruction du bâtiment sinistré ou le remplacement du matériel détruit. Nous souhaitons être plus présents sur la scène de l'expertise en réinstituant un partenariat pour un débat contradictoire, qui manquait jusqu'alors de sérénité. Nous ne sommes pas les adversaires des assureurs, mais des partenaires dans une démarche consensuelle.
Comment recrutez-vous vos membres ?
Nous avons créé un bureau composé de cinq membres et, aujourd'hui, Fedexa compte trente experts adhérents. Nous souhaitons regrouper des cabinets...