Rebondissement dans l’épineuse affaire de la RIS, dont la publication a été reportée au 3 mai prochain. Le Bipar continue son combat au nom de tous les intermédiaires.
L’objet de la discorde, l’interdiction du commissionnement des intermédiaires débattue dans le cadre de la future Retail Investment Strategy (RIS) visant une réglementation unique pour tous les produits d’investissement dont l’assurance vie, pour plus de transparence et de rentabilité pour l’investisseur particulier, remet en question le mode de rémunération de la distribution conseillée à la française, notamment des agents généraux. Le Bipar, la Fédération européenne des intermédiaires d’assurance et financiers, dont est membre Agéa, s’y oppose depuis dix-huit mois. « On voudrait nous faire entendre que nos commissions sont les maux de la mauvaise performance de produits financiers mais c’est faux. Ce n’est pas nous qui construisons les produits et qui fixons les frais. Nous ne sommes que les distributeurs », tonne Jean-Denis Le Ven, représentant d’Agéa au Bipar. Début février, la commission des agents généraux du Bipar a sollicité une rencontre avec Stéphanie Yon-Courtin, eurodéputée et membre de la commission ECON du Parlement européen. « Nous lui avons rappelé que l’agent général est clé dans la fourniture d’un conseil de qualité partout sur le territoire et surtout que notre modèle, inclusif et mono-gamme, évite le conflit d’intérêts », poursuit Jean-Denis Le Ven. Il balaie également l’argument selon lequel les rétrocommissions ne permettent pas de garantir un conseil sans risque de conflits d’i...