La baisse de la matière assurable et la guerre des prix se conjuguent en 2013 et limitent la croissance des principaux courtiers à seulement 1,5 % sur la branche.
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Sur leur marché de prédilection des assurances dommages et responsabilités, les principaux courtiers ne progressent que de 1,5 % en 2013. Une contre-performance relative pour le courtage qui fait moins bien que la profession dans son ensemble (+ 2 %, à 50 Md€).
Parmi les leaders, la décroissance est au rendez-vous pour Gras Savoye, April et Aon, et la stabilité de mise chez Assu 2000 ou chez Bessé. Seuls Verspieren, Filhet-Allard, Diot, S2H et Verlingue progressent plus vite que le marché et parviennent à tirer leur épingle du jeu. Manquent toutefois à l'appel deux gros joueurs, SPB et Marsh, qui ne ventilent plus leur activité et du même coup rendent peu lisibles leur performance.
L'affinitaire sous pression
Pourtant, SPB, très présent auprès des sociétés qui œuvrent dans l'e-commerce, a bénéficié de l'envolée l'an dernier d'un des rares secteurs économiques bien portants. Et au total, le courtier affinitaire progresse de 16 % à 230 M€. Car dans le commerce en ligne - que les acteurs soient des distributeurs traditionnels convertis aux joies du numérique comme Darty ou la Fnac, ou des pure players comme Amazon ou CDiscount -, c'est bien souvent le courtier havrais qui est derrière. Mais pour celui qui réalise plus de 42 % de son activité totale dans la téléphonie mobile, l'heure est à la montée en puissance de la pression concurrentielle et aux méga fusions (SFR racheté par Numericable). Des bouleversements de marché, partout à l'œuvre en Europe, et qui à terme bousculeront le courtage affinitaire. «Je...