Où en est Aon Benfield alors que vous passez la main ?
Michel Hideux : L'entité française évolue désormais au sein d'un groupe international très homogène. L'organisation qui en découle localement est à maturité en France, du point de vue commercial comme en matière de gestion. Reste, bien sûr, à Catherine Bourland la charge d'optimiser cette organisation, mais la position de leader mondial d'Aon Benfield est confortablement assise ici sur le marché français.
Quel bilan dressez-vous de cette dernière année ?
M.H. : Sur un marché qui continuait de se contracter, Aon Benfield a conservé sa position de leader et l'ensemble de ses clients. Le bilan 2012 est d'autant plus satisfaisant que toutes les cédantes cherchaient à réduire leur budget de réassurance.
Quelles sont les perspectives d'Aon Benfield en France ?
Catherine Bourland : Bien que les volumes traités sur le marché français n'augmentent pas, la compétition reste vive et de nouveaux courtiers font régulièrement leur apparition. Dans ce contexte, Aon Benfield mise sur ses savoir-faire et son expérience du marché. Je m'appuie notamment sur notre équipe commerciale, nombreuse et expérimentée. Avec 125 collaborateurs au total, nous sommes les seuls à proposer une équipe complète dédiée aux aspects contractuels et juridiques de notre activité.
Qu'attendent les assureurs actuellement ?
C.B. : L'exigence des cédantes porte bien entendu toujours sur l'aspect transactionnel du métier. Grâce au réseau international d'Aon Benfield, nous avons à tout instant une excellente vision des capacités disponibles à travers le monde. C'est un atout dans la perspective de Solvabilité II, qui encourage les cédantes à diversifier leurs réassureurs. Mais plus encore que le volet transactionnel, les clients s'attachent aujourd'hui aux capacités de conseil et aux compétences techniques de leur courtier de réassurance.