A l'image de l'assurance transports, les courtiers ont souffert sur la branche Iard. La baisse continue des prix, conjuguée à une matière assurable en déclin, rend difficile tout développement d'activité.
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L'assurance dommages tourne au ralenti. Sans surprise, l'exercice 2010 a été très difficile pour les courtiers. Ces derniers ont subi, avec l'effet retard propre à la profession, le contre-coup d'une économie peu florissante. Hervé Houdard, directeur général de Siaci Saint-Honoré, résume parfaitement le sentiment général : « Le contexte en assurance dommages est actuellement assez difficile. D'une part, il existe une concurrence très forte entre les courtiers qui sont encore, selon moi, trop nombreux au regard du volume d'affaires. Et, d'autre part, force est de reconnaître qu'il y a un très faible développement d'activité chez les clients. Par conséquent, courtiers comme assureurs vivent sur la matière assurable existante. »
Une situation qui pousse les intermédiaires à revoir à la baisse leurs émoluments, en se montrant parfois très agressifs lors des appels d'offres, tant pour défendre un compte en portefeuille que pour en capter un nouveau chez le voisin.
Transports au point mort, mais plus pour longtemps
Ce constat est particulièrement visible dans le domaine des flottes, où la concurrence fait rage. « C'est l'un des marchés les plus compétitifs, où la différence se fait essentiellement sur la qualité du back office et les prestations associées. C'est la raison pour laquelle nous investissons énormément sur les services en matière de gestion », explique Hervé Houdard. Ce qui dégrade encore un peu plus les marges.
Un état de fait que les courtiers rencontrent aussi en transports : la baisse des flux de marchandises y a...