En dépit d'un contexte économique atone et d'un environnement réglementaire adverse, le top 100 des courtiers, 31e du genre, progresse à bon rythme.
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Avec un chiffre d'affaires de 4,4 Md€, en hausse de 5,1 %, les principaux courtiers français réitèrent en 2013 les croissances enregistrées lors des deux exercices précédents (+ 5,6 % en 2012 et + 5,1 % en 2011). Une nouvelle fois, le courtage parvient à se développer quand, sur son marché domestique, l'économie s'enlise dans la crise. En 2013, le PIB de la France a en effet grappillé péniblement 0,3 % de croissance. Et quand l'assurance française progressait de quatre points sur 2013, à 189 Md€, le courtage parvenait à faire un point de mieux. «Les économies de l'Union européenne évoluent sur deux rythmes différents selon que vous regardez les pays du Sud, parmi lesquels figure désormais la France, et ceux du Nord, plus dynamiques», résume Jean-Marie Guian, président du directoire de SPB, leader français de l'assurance affinitaire.
Pour continuer de se développer dans cet environnement défavorable, tous les courtiers tentent de se différencier. Car il faut sortir du lot et tirer profit des rares leviers de croissance encore disponibles. Un défi stratégique valable à tous les échelons de notre top 100 : des grands cabinets généralistes aux très pointus spécialistes de la construction ou de la santé-prévoyance, en passant par les grossistes ou les courtiers en ligne.
SPB répare des téléphones
Le courtier havrais SPB, dont le chiffre d'affaires brut progresse de 16 % à 230 M€, est sans doute celui qui a poussé le plus loin la logique de diversification. Hors des bases de son secteur d'origine, SPB s'est...