François Malan
risk manager du groupe Nexity
« L'appel d'offres conceptuel, c'est une bonne solution mais qui prend plus de temps, environ un tiers de plus qu'un appel d'offres classique où courtier et assureur forment un binôme. Un bon programme d'assurance, c'est avant tout le résultat du travail commun du courtier et de l'assureur. C'est pourquoi sur les plus gros programmes, ceux pour lesquels j'organise un appel d'offres tous les cinq ans en moyenne, je privilégie la formule où le courtier est associé à un assureur. Ainsi, je sollicite quelques courtiers, cinq au maximum, pour concourir. Je leur demande de lister les trois assureurs avec lesquels ils veulent travailler en priorité et si leurs choix sont redondants, j'établis moi-même les binômes. Cette formule de mise en concurrence permet de donner sa chance au couple courtier-assureur le mieux à même de formuler une réponse complète garanties-services, adaptée à mon entreprise. Sur la base d'un grand nombre de critères, j'analyse les propositions avec mon équipe et nous choisissons les deux finalistes qui se départageront à l'oral sur des points précis de leur offre. Après, la décision finale est prise sous quinze jours. Au total, le processus s'étale sur trois à cinq mois et, à l'issue de l'appel d'offres, le courtier a un mois et demi avant la date d'effet pour mettre en place le programme. »
Hervé Houdard
directeur général de Siaci Saint-Honoré
« Les appels d'offres où le courtier se voit désigner un assureur sont de plus en plus rares ; tout simplement parce qu'il y a beaucoup moins d'assureurs que par le passé....