EDI courtage, modernisation de la CSCA, clause de migration, réglementation européenne... Le candidat à sa réélection fait le point sur l'actualité du courtage et dresse un bilan de son mandat.
Quel bilan dressez-vous de votre mandat qui s'achève ?
Si je me réfère aux objectifs que j'avais annoncés lors de ma candidature en 2010, je crois que l'on peut dire qu'avec le bureau restreint qui a œuvré au quotidien, les élus du conseil national, et l'ensemble des permanents, nous avons tous accompli un travail considérable. Vous savez que la vie syndicale a été très riche durant cette période, qu'il s'agisse des réglementations en cours - tant en France qu'au niveau européen -, du changement d'Opca (organisme paritaire collecteur agréé), de la mise en place de la plate-forme EDI courtage 2.0, et de la modernisation de la Chambre syndicale. En outre, et c'est une bonne chose, les autorités nous sollicitent de plus en plus pour recueillir notre avis sur différents sujets. Je dois, certes, admettre que nous n'avons pas pu avancer aussi vite que je l'aurai souhaité, mais le bilan globalement est positif.
Vous avez évoqué EDI courtage 2.0. Où en êtes-vous concrètement avec cette plate-forme ?
Le déploiement opérationnel de la plate-forme EDI courtage2.0 est certainement un bon exemple de ces chantiers sur lesquels nous avons travaillé. Il s'agit, comme cela a déjà été dit, d'un outil de place développé par la profession au service des courtiers dans leur relation avec les assureurs. Nous avons, à l'heure où je vous parle, plus d'une centaine de courtiers inscrits. Certains sont en phase de test, mais bon nombre de cabinets et de compagnies sont maintenant entrés en production. Même si certains assureurs ont pris plus de temps que prévu à mettre leurs systèmes d'information en adéquation avec la plate-forme, et donc à intégrer le dispositif, celle-ci fonctionne bien aujourd'hui, avec plus de 30 000 échanges par mois.