L'étude menée par Dafsa lève le voile sur le comportement des consommateurs en matière d'achat d'assurance. Si la Toile est plébiscitée pour la demande de devis, les souscriptions se font encore majoritairement en points de vente.
Dafsa
Depuis quelques années, une part croissante d'internautes se rend sur le site des assureurs dans une logique de comparaison des prix et de mise en concurrence des différents établissements. D'après les résultats de la dernière étude Dafsa sur la vente en ligne de produits bancaires et d'assurance (automobile, multirisque habitation et santé individuelle), ce sont en effet près de 40 % des internautes qui comparent aujourd'hui les prix sur le web, contre 30 % en 2008. Pour autant, alors que le trafic augmente sur la Toile, l'agence continue à générer la très grande majorité des ventes. Le parcours d'achat reste très largement cross-canal, internet n'intervenant souvent qu'en début de parcours.
Poids très faible des souscriptions full on line
Ainsi, en ce qui concerne les assureurs à réseau, le poids des souscriptions issues du canal internet ne pèse environ que 8 à 12 % du total des ventes. Et en moyenne, la vente full on line ne représente aujourd'hui que 1 à 2 % de l'ensemble des ventes réalisées par ces opérateurs. Chez les assureurs directs par contre, si la part des ventes issues du canal internet est largement supérieure, de l'ordre de 50 % à 60 %, le poids des souscriptions full on line reste également très faible, de l'ordre de 3 à 5 % en moyenne.
Cette situation s'explique en partie par le fait que la plupart des établissements d'assurance, mais également les banques, ont, au cours des dernières années, préféré avancer de façon prudente et progressive dans le déploiement des dispositifs de vente en ligne afin de pouvoir proposer des process aboutis et sécurisés. Mais aussi pour faire adhérer le réseau au principe de la vente en ligne.