Après plus de trente ans d'existence, le marché du courtage en gros arrive à maturité. Conséquence, les intervenants font évoluer leur modèle.
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« Aujourd'hui, Solly Azar marche sur deux jambes, celle de notre cœur de métier de courtier grossiste et celle de courtier services », explique Sylvie Langlois, à la tête du grossiste. Et c'est son deuxième métier, celui des partenariats en marque blanche, qui tirera l'activité dans les années à venir. Même si ces derniers (gestion pour compte et conception de produits) ne comptent pour l'heure que pour 22 % du chiffre d'affaires total de Solly Azar, « la poussée est très forte et les résultats commencent à tomber », continue la DG.
Solly Azar n'en n'est pas moins en décroissance en 2011 (- 2 % à 61,1 M€). « Ce léger repli de nos revenus 2011 s'explique notamment par la période de transition nécessaire à l'émergence du métier de courtier services », avance Sylvie Langlois, qui table sur une croissance sur ses deux segments en 2012. Les partenariats en marque blanche constituent en effet une activité à maturité longue. « Il n'est pas rare de voir les appels d'offres s'étaler sur deux ans. Comme il faut derrière concevoir les produits, les back et front office, comme la gestion de la distribution et des sinistres, ce n'est que plus tard que nous tirons profit de cette activité ; c'est le cas pour un partenariat que nous développons depuis 2009 », remarque Sylvie Langlois.
Le partenariat en marque blanche séduit
Au moment où la concurrence sur le marché d'assurance des particuliers s'exacerbe, le partenariat en marque blanche séduit de plus en plus de grossistes. Tant en Iard qu'en assurances de personnes. Toutefois,...