Dernier arrivé sur le marché, La Banque postale poursuit son ascension et se met en ordre de marche pour séduire la clientèle patrimoniale.
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A la différence des autres bancassureurs, le modèle d'affaires développé par La Banque postale n'est pas totalement intégré. « En assurance vie, nous distribuons depuis l'origine les produits de CNP assurances », rappelle Danielle Wajsbrot, directrice du pôle assurance. Actions de marketing et offres sont conçues en commun. Pour les autres segments, sa politique a été de créer des structures avec des partenaires. En prévoyance, la Banque postale prévoyance - détenue à parité par CNP et 50 % par La Banque postale - opère depuis 1998. Son lancement sur les segments Iard et santé est plus récent puisqu'ils datent respectivement de fin 2010 et 2012. En dommages, La Banque postale a choisi de créer une filiale avec Groupama, dont elle est actionnaire à hauteur de 65 %. En santé, elle s'est adossée à la Mutuelle générale pour constituer La Banque postale assurance santé, dont elle détient également 65 % du capital. Seule l'activité de courtage en assurance n'a pas été construite selon le même schéma. En effet, La Banque postale conseil en assurance est une filiale à 100 % de La Banque postale. Outre sa mission de recherche et développement en assurance, cette entité est orientée autour des moyens de paiement. Elle commercialise notamment depuis un an une nouvelle garantie fraude et usurpation d'identité.
Un modèle multicanal
« Ce modèle agile de bancassurance », dixit Danielle Wajsbrot, a fait ses preuves. A fin 2013, le portefeuille s'élève à près de 5 millions de contrats d'assurance vie et 2,6...