Amélie Oudéa-Castéra
directrice marketing, services et digital, Axa France
Peut-on animer un comparateur sur la base de critères autres que le prix ? Oui, selon Axa France. « Pour nous, comparer uniquement sur la base du tarif est fort réducteur, déclare Amélie Oudéa-Castéra. Une étude conduite en partenariat avec Ipsos a clairement démontré que, pour 94 % des internautes, la dimension service est primordiale. Hormis quelques cas particuliers, ce constat nous pousse à rester en dehors des comparateurs du marché du fait de leur orientation exclusive sur les tarifs. » De fait, la présence de l'assureur sur les outils de comparaison se limite à un seul partenaire, Santiane.fr, et pour un segment de marché, la santé. Corollaire de cette stratégie, le groupe a créé l'événement en avril dernier en lançant un comparateur de services. Pour autant, prévoit-il de s'ouvrir à une comparaison tarifaire ? « Nous avons commencé par le plus dur, la comparaison objective de garanties et des services. Le reste dépendra de notre stratégie. Notre volonté est de pousser les opérateurs de la comparaison à prendre en compte la dimension qualitative des contrats et non les concurrencer. Ce n'est pas, a priori, notre métier. »
Carline Huslin
directrice acquisition, fidélisation clients, Generali France
Très présent sur le marché de l'assurance de personnes en France et moins en dommages, Generali est relativement absent des comparateurs. Pour le moment. Car il compte faire évoluer sa stratégie, convaincu de l'apport de ces plates-formes dans la distribution de produits de masse. « Ces outils deviennent progressivement incontournables en France,...