Avec les différents syndicats, Agea accompagne les nouvelles générations d'agents, au profil davantage entrepreneurs que techniciens.
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Comme dans les autres secteurs d'activités, les agents généraux d'assurance vieillissent et la génération du baby-boom part progressivement à la retraite. Les compagnies doivent, là aussi, régénérer les effectifs. Selon les réseaux, le taux varie entre 5 % et 8 % par an (voir tableau p. 40). Chez Generali, Bernard Jeannot, président de Triangl', estime que « 40 % de ses confrères auront été renouvelés d'ici 2018 ». Certaines compagnies ont anticipé le mouvement, à l'image d'Aréas qui a déjà remplacé près de 70 % de son réseau. D'autres prennent des mesures. « La Mutuelle de Poitiers, par exemple, a allongé la durée de préavis pour prévenir du départ à la retraite de 6 à 9 mois », précise Guy Favrelière, directeur commercial.
Chaque année, selon la taille de leurs réseaux, les compagnies recrutent de 50 à plus de 110 agents généraux. Et n'ont aucune difficulté à les trouver. En effet, il y a plutôt plus de candidatures sur le marché que d'offres de portefeuilles à racheter, observe l'ensemble des acteurs. « MMA, du fait du haut niveau de commissions moyennes de ses agences, attire de très bons profils », se félicite Hervé Frapsauce, directeur général délégué assurances. Davantage de femmes postulent désormais. Elles se montrent attirées par les réseaux de proximité à taille humaine, et plus particulièrement ceux d'Aréas assurances, Mutuelle de Poitiers et Thélem assurances. Selon Henri Debruyne, président de Medi (Monitoring European Distribution of Insurance), « c'est une...