L’intelligence artificielle va concerner 8 métiers sur 10 dans l’assurance ; 40 % seront profondément transformés. La démocratisation de l’IA chez les assureurs impose tout autant de recruter des spécialistes de cette technologie que de former et acculturer les équipes.
Dans les branches de l’assurance, de la banque et de la finance, du conseil et de l’ingénierie, 720 des 1 000 principaux métiers seront touchés, pour certains profondément, par le déploiement de l’intelligence artificielle selon l’étude exploratoire présentée cet été par l’OPCO Atlas. Selon l’enquête, dont l’objectif est de faciliter la mise en œuvre de programmes de gestion des emplois et des parcours professionnels dans la branche, seules 20 % des professions ne seront pas concernées par l’IA comme les coachs, tandis que 40 % seront profondément transformées comme les métiers de l’actuariat, de la comptabilité, etc.
Quatre métiers sur dix connaîtront des évolutions substantielles comme les contrôleurs de gestion, mais aussi les chefs de projets digitaux. La révolution IA va induire de profondes transformations sur les marchés comme dans l’organisation du travail des sociétés d’assurance. La digitalisation entraîne déjà une montée en puissance des professions liées à ces technologies comme les data scientists, développeurs… Avec l’émergence de l’IA, la nécessité de recruter des experts de la technologie va se renforcer, elle suppose aussi de former l’ensemble des équipes alors même que l’offre de parcours n’est actuellement pas adaptée.
Insuffisante offre de formation
« L’offre de formation n’est pas encore mature, l’OPCO, les organismes de formation et les entreprises doivent travailler sur cette question. Il faut également développer des parcours en interne en s’appuyant sur les collaborateurs qui...